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Sur cette affiche, on peut voir en arrière plan des immeubles en feu. Ces bâtiments imposants ne connaîtront pourtant jamais les flammes dans le film. Manque de budget, manque d'honnêteté, manque de sincérité, manque de tout...Une affiche qui résume bien le film.


 

 

Réalisateur: Pete Travis

Origines: USA/ Grande Bretagne/ Inde

Année: 2012

Durée: 1H35

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Avec: Karl Urban, Olivia Thirlby, Lena Headey...

 

 

Synopsis:

 

Dans un avenir proche, les Etats-Unis ne sont plus qu’un immense désert irradié. Mega City One est une métropole tentaculaire rongée par le vice. La seule forme d’autorité restante est représentée par les juges, une police urbaine qui cumule toutes les fonctions : flic, juge et bourreau. Une nouvelle drogue se propage, la Slo-Mo, qui permet de percevoir la réalité au ralenti. Sa distribution est contrôlée par Ma-Ma, ancienne prostituée, devenue baronne de la drogue. Dredd, le juge ultime, va se voir assigner une mission dans les environs de la tour de Ma-Ma et va devoir s’y confronter.

 

Critique:

 

Judge Dredd is back in town! 17 ans après la calamiteuse adaptation live de la BD culte avec Sly, le juge facho reprend du service sous les traits cette fois ci de Karl Urban. Scénarisé par les créateurs de la BD et Alex Garland (scénariste de SUNSHINE, 28 JOURS PLUS TARD, LA PLAGE...), le projet semblait sur le papier plutôt attirant. Premier "couac" (le mot de l'année!), Pete Travis, le réal du bousin ANGLE D'ATTAQUE, fut engagé pour mettre en scène le film...

 

N'y allons pas par quatre chemins, DREDD est un navet sidérant, indigne d'une sortie en salle.  Plutôt que de m'acharner à construire des phrases, je vais faire le listing des erreurs qui conduisent ce film à la catastrophe artistique:

 

1/ Production design cheapos:

 

a) Certes, le film ne dispose pas d'un budget pharaonique, mais avec 45 millions de dollars, l'équipe du film aurait pu au moins soigner le véhicule motorisé de notre Juge. Dans le film, Karl Urban enfourche une bécane ridicule, une sorte de 103 XP de Peugeot qui aurait été customisée par Didier, le garagiste de Bourg-La-Reine. On s'attend presque à voir en gros plan un pot ninja. 

 

b) Problème esthétique également au niveau du costume du héros. La dégaine de Karl Urban fait penser à un mec du SWAT qui aurait trouvé un casque d'occaz rigolo sur le bon coin.  

 

c) L'atmosphère de Mega city one, une ville rongée par le crime, fait aussi peur que le centre de ville de Saint Etienne à 22H30.

 

2/ Etalonnage et éclairage lamentable:

 

Le chef opérateur de DREDD est sans doute une personne généreuse, prête à rendre service à sa famille. Ce dernier a semble t-il engagé ses neveux, coiffeurs au chomâge, pour l'assister dans ses choix d'éclairages. Spots en pleine tronche et néons multicolores pour créer une ambiance glauque et dangereuse... 

 

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N'ayant que sa bouche de visible à l'écran, Karl joue donc en retenue un personnage complexe de dur à cuire. 

 


3/ Scénario de merde:

 

Les scénaristes du film ont certainement du vivre le jour le plus triste de leur vie lorsque en juin dernier, le film THE RAID est sorti sur les écrans. DREDD et THE RAID partagent en effet le même canevas scénaristique, à savoir: Les héros sont coincés dans un immeuble et doivent faire face aux assauts répétés d'un gang de dealers. Le hic, c'est qu'avec seulement 1 000 000 de dollars de budget, THE RAID était juste le film d'action le plus ouf de l'année dernière. Avec 45 millions de dollars, Pete Travis est incapable de réussir une seule scène d'action. La honte.

 

4/ Acteurs de merde:

 

De nombreux blogueurs geeks louent l'audace de Karl Urban qui a accepté de jouer dans le film sans montrer une seule fois sa ganache. Arborant pendant 1H30 son casque en plastoc, l'acteur prouve qu'il n'a pas un ego démesuré selon eux. Je pense que c'est justement le contraire. Au chômage technique depuis quelques années, Karl a accepté de jouer dans ce nanar pour ramasser un peu de pognon évidemment et conscient de la merde dans laquelle il allait tourner, il était ravi que personne ne puisse voir son visage. Je ne parlerais même pas des autres "comédiens"...

 


5/ Réalisation de merde:

 

La mise en scène de DREDD se rapproche d'un fan film qu'un geek aurait diffusé sur youtube. Mention spéciale aux séquences de ralentis, des plans tellement abjectes qu'ils font passer la réal de MAX PAYNE pour du grand art.

 

 

Tout est dit.

 

 

La bande annonce du film

 


 
Tag(s) : #RESTO-BASKET (navets-nanars-films ratés)
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