/fdata%2F4203197%2Favatar-blog-1205389630-tmpphp8q84mw.jpeg){kind=avatar}
Après le Pôle Express en 2004 et La Légende de Beowulf en 2007, Robert Zemeckis réutilise le système de la performance capture pour Le drôle de noël de Scrooge. La performance capture ou Motion Capture (Mocap) est un procédé technique qui consiste à capter les mouvements d'un élément réel afin de les renvoyer dans un univers virtuel. Jim Carrey interprète le rôle principal ainsi que huit autres personnages. Jouant devant un fond vert, le visage et le corps couvert de capteurs, toutes les performances de jeu sont enregistrées et retravaillées virtuellement pour donner naissance au film et au héros crée par Charles Dickens, Mr Scrooge.
Techniquement impressionnant tout comme l'était La légende de Beowulf, le dernier film de Zemeckis se laisse regarder sans réel déplaisir. Les folles aventures du héros sont divertissantes, parfois touchantes, mais jamais bandantes (oups). Je n'ai jamais vraiment décollé avec le vieux Scrooge, la faute à l'univers de noël qui est omniprésent, et dieu sait que je déteste noël. Mais vu que l'on est chez Charles Dickens, le film prend parfois des allures gothiques que n'auraient pas renié Tim Burton pour son Etrange nöel de M. Jack.
Un Robert Zemeckis que je trouve plutôt moyen mais que je n'ai pas vu en 3D. Peut être que le film avait vraiment de l'ampleur dans ce format. Mais bon, j'avais préféré dépenser mes 15 euros dans un bouchon lyonnais à cette époque là...
Anecdote dont on se fout mais que j'aime bien quand même : Le personnage de Scrooge a servi d'inspiration à Carl Barks pour créer Picsou en 1947, nommé Uncle Scrooge en anglais. Etonnant non?