THE BAY

Réalisateur: Barry Levinson

Origine: USA

Année: 2012

Durée: 1H25

Avec: On s'en fout

Synopsis:

La petite ville côtière de Chesapeake Bay doit sa prospérité à l’élément aquatique. Lorsque deux biologistes français relèvent un affolant niveau de toxicité de l'eau et tentent d’alerter le maire, ce dernier refuse de semer la panique dans sa paisible cité. Inaction fatale, puisqu'une épidémie mortelle ne tarde pas à se répandre, qui voit les habitants se transformer en hôtes de parasites mutants qui prennent le contrôle de leurs esprits, tandis que Cheaspeake Bay sombre dans l'horreur…

La critique:

Par les producteurs de PARANORMAL ACTIVITY et de INSIDIOUS qu'on peut lire sur l'affiche! Brrr, ça fait froid dans le dos. Mais ce qui fait le plus flipper dans tout ça, c'est que Barry Levinson soit aux manettes d'une pareille arnaque. A bientôt 70 ans, papi Levinson se met au found footage et tente de nous faire frissonner avec une histoire qui pue la naphtaline. Le réalisateur de RAIN MAN nous livre une péloche tellement naze qu'il doit lui même en rire avec ses potes. Pendant 1H25, THE BAY déroule sans sourciller ce qui se fait de pire dans le found footage : images craspec, bulletins d'infos à outrance, images de caméra de surveillance, vidéos embarquées de la police à la COPS, films amateurs de vacances et conversations sur skype. Ce gloubiboulga filmique littéralement assommant tente vainement de nous faire croire aux événements qui se sont déroulés dans le bled de Chesapeake Bay. A savoir qu'une usine de poulets balance plus ou moins les chiures de ses gallinacées dans la flotte et que du coup, des bactéries mutantes s'incrustent dans notre organisme et prennent possession des esprits. Du jamais vu !

Les problèmes viennent également d'une centrale nucléaire située dans la baie. Au cas ou les merdes de poules n'étaient pas assez convaincantes pour le spectateur.

Comme je suis sympa, je vous livre la recette de THE BAY : Prenez un peu d'INVASION DES PROFANATEURS DE SEPULTURES, saupoudrez avec du HORRIBILIS, ajoutez une pincée de DENTS DE LA MER, arrosez d'huiles essentielles de REC et de PIRANHAS pour le message écolo. Pour finir, enfournez le tout pendant 1H25 thermostat merde. THE BAY est au cinéma ce que le kloug et les doubitchous sont à la pâtisserie. Régalez vous.

THE BAY fait preuve d'un tel opportunisme que le spectateur est littéralement insulté par ce long métrage. Les scénaristes ont pillés tous les pitch des films d'horreur et se sont vite retrouvés avec une avalanche d'idées débiles à devoir condenser dans un seul film. C'est pourquoi ils ont fait appel à un vétéran du 7ème art, un type qui connaît son métier, afin de pouvoir emballer le paquet sans que ce dernier ne sente trop le caca. Raté, THE BAY pique les narines à 100km.

La bande annonce du film